
Comme tout le monde, j’ai mon petit lot d’aliments que je ne mange jamais. Non pas que je sois vraiment difficile, mais il y en a quelques-uns qui ne passent vraiment pas, et que vous ne retrouverez donc jamais sur le blog (paraît qu’il ne faut jamais dire jamais, mais là vraiment ça ne sera jamais). L’annonce va être rude : l’ail et la coriandre sont bannis à vie par ici.
« Mais pourquoi ?« . Tout simplement parce que je suis allergique à l’ail et que je déteste tout bonnement le goût de la coriandre fraîche. Mais genre vraiment. Et quand on y pense, ces deux-là on les retrouve vraiment hyper souvent (autant vous dire que la cuisine Thaï et Libanaise me donnent pas mal de fil à retordre). Mais peu importe je m’adapte, et c’est en fait le cœur même de cette recette, l’adaptation et la revisite d’une recette classique que je ne peux habituellement pas manger.
Le falafel a été une de mes plus grandes frustrations pendant longtemps. Mais à force d’entendre des « dommage que tu ne puisses pas en manger » et des « tu ne sais pas ce que tu rates« , j’ai fini par me lancer dans la réalisation de falafels alternatifs. Sans ail, sans coriandre, avec plein d’épices et quelques pétales de tomates séchées, je vous présente aujourd’hui les falafels bien trop bons, que je partage difficilement. 😉
Recette pour une trentaine de falafels
Pour les falafels :
- 300 g de pois chiche secs
- 5 pétales de tomates séchées
- 4 c. à s. de paprika fumé
- 3 c. à c. de sel
- 1 oignon jaune BIO
- 1 échalote BIO
- 1 c. à c. de cumin
- 1 c. à c. de bicarbonate de soude
- 1 c. à c. de piment d’Espelette
- Zestes d’un demi-citron jaune BIO
- De l’huile végétale pour friture
+ Un dip au yaourt ou une vinaigrette au yaourt pour le service.
Les ustensiles utiles:
- Une balance de cuisine
- Un grand saladier
- Une passoire
- Un mixeur
- Une grande plaque
- Une grande casserole
- Un écumoire
- Du papier absorbant
1 – Faire tremper les pois chiche dans l’eau 24h. Egoutter les pois chiches, les rincer à l’eau froide, les égoutter à nouveau, et les étaler sur du papier absorbant pour enlever un maximum d’eau. Peler l’oignon et l’échalote, et les émincer. Couper les pétales de tomates séchées en brunoise. Astuce : Garder les épluchures pour la réalisation d’un bouillon d’épluchures de légumes en poudre.
2 – Dans un mixeur, mettre les pois chiche, l’oignon, l’échalote, la brunoise de tomates séchées, le paprika, le cumin, le piment d’Espelette, le bicarbonate, le sel, les zestes de citron, et mixer jusqu’à obtention d’un mélange fin, homogène, légèrement grumeleux et sans morceaux. Astuce : Si la pâte obtenue est trop humide, la passer au torchon pour enlever l’eau en trop.
3 – Former des boulettes de pâte à la main en pressant bien pour qu’elles soient compactes, et les déposer sur la plaque. Mettre les boulettes au frigo 3h. Astuce : Vous pouvez même les préparer la veille pour un gain de temps, et les laisser une nuit entière au frigo avant de passer à la cuisson.
4 – Faire chauffer l’huile dans une casserole. Quand l’huile est bien chaude, plonger les fallafels et les faire cuire, jusqu’à ce qu’ils soient bien dorés. Les sortir de l’huile avec l’écumoire et les poser sur du papier absorbant. Servir avec un dip ou une vinaigrette au yaourt.



Effectivement, pour moi qui suis une inconditionnelle de l’ail, ce n’est pas facile à imaginer… mais ce qui compte c’est que ces falafels sont très gourmands… et je les gouterais volontiers…
Très bon we
J’aimeAimé par 1 personne
Haha, entre les plats de restos, les invitations à dîner, et Monsieurcadamia qui ne jure que par l’ail, c’est souvent un vrai parcours du combattant pour l’éviter !
Merci pour ton petit mot, je suis contente de savoir qu’ils te font saliver, même sans ail 😉
J’aimeAimé par 1 personne